Les nutriments qui gardent vos poumons en bonne santé
Les micronutriments nutritionnels ou phytochimiques à forte activité antioxydante ou anti-inflammatoire sont des agents prometteurs pour préserver la fonction pulmonaire, et la majorité des études actuelles se concentrent sur leur effet protecteur à l'âge adulte etVieillissement.
En raison des différentes classes et des fortes propriétés antioxydantes des composés phytochimiques, des études futures sont justifiées pour élucider leurs divers résultats possibles et les mécanismes sous-jacents.
Les caroténoïdes peuvent aider à améliorer le schéma Les symptômes de la maladie pulmonaire , Alors que le lycopène, les flavonoïdes et les vitamines C et E peuvent aider à réduire son taux de progression. L'alimentation et la nutrition sont de plus en plus reconnues comme un contributeur modifiable au développement et à la progression des maladies chroniques.
La consommation de fruits et de légumes est fortement associée à la santé respiratoire en raison des bienfaits des vitamines antioxydantes (C, D, E et bêta-carotène), des minéraux (magnésium, calcium, sélénium et potassium), des fibres alimentaires et des composés phytochimiques.
Fruits présentés (par exemple Apple وBananes), Légumes (comme les tomates) etThé aux herbes Le poisson, les fruits de mer et le vin blanc ont tous le potentiel de maintenir la fonction pulmonaire en général ou une population à haut risque.
L'apport de magnésium, de folate, de niacine, de vitamines A et D, d'acide eicosapentaénoïque (EPA), d'acide docosahexaénoïque (DHA) et de fibres alimentaires a entraîné une amélioration du modèle de volume expiratoire 1 (FEV1) forcé; L'apport d'EPA et de DHA a ralenti le déclin du FEV1.
Les données transversales ont montré que les niveaux de FEV1 étaient positivement corrélés avec les concentrations sanguines de vitamines antioxydantes (vitamine A, vitamine C, vitamine E et bêta-cryptoxanthine) et de minéraux (sélénium, calcium naturel, chlorure et fer).
Nutriments utiles pour les poumons
Voici quelques nutriments essentiels qui sont bons pour vos poumons:
1. Acides gras oméga
Il a été démontré que les acides gras oméga-3, principalement l'EPA (C20 :) et le DHA (C22 :), présents dans les poissons gras et les fruits de mer, interfèrent avec la réponse inflammatoire de l'organisme et peuvent inhiber certains mécanismes inflammatoires impliqués dans la physiologie. Pour la maladie pulmonaire obstructive chronique وL'asthme Et la maladie pulmonaire obstructive.
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI n-3) ont des propriétés anti-inflammatoires et anti-allergiques et peuvent donc être bénéfiques pour la santé pulmonaire. On le trouve dans les poissons gras, les huiles marines et autres fruits de mer.
2. Vitamine C.
Contient Vitamine c Ses effets anti-inflammatoires, anti-asthmatiques et antioxydants peuvent aider vos poumons à mieux fonctionner, réduire ou réparer les lésions pulmonaires et faciliter un meilleur approvisionnement en oxygène du corps.
Lisez aussi: Carence en vitamine C: symptômes, régime alimentaire et temps de récupération
3. Vitamine E
La vitamine E agit en synergie avec la vitamine C dans la neutralisation des espèces réactives de l'oxygène (ROS).
La vitamine E exerce son rôle actif d'antioxydant principalement à travers son activité de rupture de chaîne, la réparation des membranes et l'élimination des radicaux libres.
Les interventions alimentaires à base de vitamine E aident à réduire le déclin de la fonction pulmonaire associé au vieillissement.
4. Flavonoïdes
Les flavonoïdes sont de puissants antioxydants et ont des actions anti-inflammatoires et anti-allergiques, en partie en raison de leur capacité à neutraliser les espèces réactives de l'oxygène.
Les flavonoïdes sont largement distribués dans tout le régime alimentaire et se trouvent dans les fruits, les légumes, les noix, les graines, les tiges, les fleurs, les racines, l'écorce, le chocolat noir, le thé, le vin etCafé.
Il existe des preuves des avantages des flavonoïdes alimentaires pour faciliter le développement de l'asthme. Les flavonoïdes sont des métabolites secondaires des plantes polyphénoliques ayant des activités antioxydantes.
La consommation de tisane riche en flavonoïdes était associée à un déclin plus lent de la fonction pulmonaire pendant 10 ans. Il a été constaté que la prise d'anthocyanes avait un fort effet protecteur contre la détérioration de la fonction pulmonaire liée à l'âge.
Il a été démontré que l'apport alimentaire de tous les flavonoïdes, catéchines et proanthocyanidines est inversement lié au déclin de la fonction pulmonaire. La curcumine, les phénols naturellement présents dans le curcuma, contient de puissants antioxydants et anti-inflammatoires.
5. Caroténoïdes
Les caroténoïdes sont des pigments végétaux et un groupe d'antioxydants liposolubles qui ont fait leurs preuves Santé respiratoire En raison de sa capacité à éliminer les espèces réactives de l'oxygène et à réduire le stress oxydatif.
6. vitamine D
Peut être obtenu vitamine D À partir de sources alimentaires ou de suppléments; Cependant, l'exposition au soleil est le principal contributeur aux niveaux de vitamine D.
Il existe actuellement des preuves du rôle de la carence en vitamine D dans l'émergence et la progression de la maladie et dans l'exacerbation des infections respiratoires, de l'asthme et de la BPCO. La vitamine D semble avoir un rôle protecteur contre la sensibilité et la gravité des infections respiratoires.
La vitamine D (OH) 2D active modifie la production d'antimicrobiens tels que les libidoides et les défensines qui tuent les bactéries et induisent la cicatrisation des plaies.
La vitamine D activée réduit également l'expression des récepteurs du rhinovirus dans les cultures de cellules endothéliales et les PBMC (cellules mononucléées du sang périphérique).
La vitamine D inhibe également la prolifération des cellules musculaires lisses (ASM), et une carence en cette vitamine nuit au développement normal des poumons. Les preuves épidémiologiques établissent un lien entre les faibles niveaux de vitamine D et les infections respiratoires et respiratoires.
Des études récentes ont découvert plusieurs nouveaux sites de récepteurs de la vitamine D et de la vitamine D dans les organes, y compris le système immunitaire, indiquant leur capacité à se défendre contre les réactions inflammatoires et les infections.
Lisez aussiQu'est-ce que la vitamine D? De combien avez-vous besoin, de ressources et plus
7. Certains minéraux de base
Certains minéraux essentiels se sont également révélés protecteurs dans les conditions respiratoires. Chez les enfants, une consommation accrue de magnésium, de calcium et de potassium est inversement proportionnelle à la prévalence de l'asthme.
Le magnésium alimentaire peut avoir des effets bénéfiques sur l'élargissement des bronches d'asthme. Une diminution de l'apport alimentaire en magnésium a été associée à des effets négatifs sur le muscle lisse bronchique dans l'asthme sévère.
Il a été démontré que l'apport alimentaire en sélénium est plus faible chez les patients asthmatiques que chez les non-asthmatiques. Pendant ce temps, les niveaux de fer étaient négativement associés à l'apparition d'une respiration sifflante retardée chez les enfants.
Le rôle de la nutrition chez les patients pulmonaires obstructifs chroniques
Des études montrent que les patients asthmatiques présentant une insuffisance pondérale maîtrisaient moins leur asthme que leurs homologues de poids normal. La carence nutritionnelle est connue pour être une caractéristique de la MPOC.
La perte de poids, le faible poids corporel et la fonte musculaire sont fréquents chez les patients atteints de BPCO à un stade avancé de la maladie et sont associés à une durée de survie réduite et à un risque accru de progression de la maladie.
Les causes des carences nutritionnelles dans la MPOC sont multifactorielles et comprennent un faible apport énergétique dû à Diminution de l'appétit Diminution de l'activité physique et essoufflement en mangeant etDépression.
De plus, la dépense énergétique au repos est augmentée dans la MPOC, probablement en raison d'une demande d'énergie accrue due à un travail respiratoire accru. En outre, l'inflammation systémique, qui est la marque de la MPOC, peut affecter la consommation et les dépenses énergétiques.
Il a été démontré que la thérapie de supplémentation pour les patients sous-alimentés atteints de MPOC stimule la prise de poids, augmente la masse maigre, augmente la force de préhension et l'endurance à l'exercice, et améliore la qualité de vie.
Le sulforaphane, présent dans le brocoli et le wasabi, et la curcumine, le pigment présent dans le curcuma, ont tous deux des propriétés antioxydantes bénéfiques.
La supplémentation en acides aminés à chaîne ramifiée dans la BPCO a été associée à des résultats positifs, notamment une augmentation de la synthèse des protéines du corps entier, du poids corporel, de la masse maigre et des niveaux d'oxygène dans le sang artériel.
Il existe des preuves prometteuses que la supplémentation nutritionnelle dans la MPOC est importante et peut aider à atténuer certains des effets indésirables de la maladie, en particulier la fonte musculaire et la perte de poids. Une fonction pulmonaire diminuée est associée à un stress oxydatif et à des actions inflammatoires.
Lisez aussi: Comment gérer la maladie pulmonaire obstructive chronique avec des changements de mode de vie
Avantages du régime méditerranéen pour les patients atteints de maladies pulmonaires
Le régime méditerranéen s'est avéré avoir des effets protecteurs contre les allergies respiratoires dans les études épidémiologiques.
Ce régime consiste à manger de grandes quantités d'aliments végétaux peu transformés, comme les fruits, les légumes, le pain, les céréales, les haricots, les noix et les graines; Mangez des quantités faibles à modérées de produits laitiers, de poisson et de volaille; Et une diminution de la consommation de viande rouge.
Un apport élevé en huile d'olive se traduit par une formule nutritionnelle faible en graisses saturées bien qu'elle soit encore modérée en matière grasse totale.
Plusieurs études chez les enfants ont montré que l'adhésion au régime méditerranéen est inversement liée à l'atopie et a un effet protecteur sur les symptômes de l'atopie, de la respiration sifflante et de l'asthme. L'adhésion au régime alimentaire pendant la grossesse a également permis d'éviter une respiration sifflante persistante et une respiration sifflante atopique chez les enfants de 6.5 ans.
Une forte association a été rapportée entre l'adhésion au régime méditerranéen et le contrôle de l'asthme.
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI) provenant de sources marines et la supplémentation se sont révélés anti-inflammatoires par le biais de plusieurs mécanismes cellulaires.
Les acides gras insaturés oméga-3 à longue chaîne réduisent la production par les cellules inflammatoires de produits chimiques inflammatoires et réduisent la production d'espèces réactives de l'oxygène.
Les antioxydants, y compris la vitamine C, la vitamine E, les flavonoïdes et les caroténoïdes, sont abondants dans les fruits et légumes, ainsi que dans les noix, les huiles végétales, le cacao, le vin rouge et le thé vert.
L'effet positif de l'alcool sur la santé pulmonaire
Une brève exposition à la consommation d'alcool recommandée peut être saine pour la fonction pulmonaire en raison de l'effet antioxydant, en particulier du vin rouge, pour sa teneur élevée en polyphénols (tanins) qui peuvent favoriser le nettoyage des muqueuses, stimuler la bronchectasie et soulager l'inflammation et les blessures des voies respiratoires observées dans l'asthme Et la maladie pulmonaire obstructive chronique.
Cependant, une exposition prolongée et importante à l'alcool altère la clairance muqueuse, peut compliquer la prise en charge de l'asthme et potentiellement aggraver les résultats, y compris la fonction pulmonaire et la mortalité chez les patients atteints de MPOC.
Plus récemment, il a été démontré que la consommation d'alcool avait une relation en forme de U avec la mortalité par MPOC. Des études ont indiqué que la consommation d'alcool contribue à une mauvaise fonction pulmonaire en tant qu'agent oxydant.
Outre la dose d'alcool consommée, les composés phénoliques du vin se sont révélés être un autre déterminant possible de l'effet en forme de U, étant donné qu'ils peuvent être utilisés comme litière de racines.
Il a été démontré que boire du vin peut être lié à une meilleure fonction pulmonaire et que le resvératrol, le phénol typique du vin, a été associé à un risque réduit de développer une BPCO.
Un intestin sain conduit à un poumon sain
L'axe du microbiome intestinal, pulmonaire et intestinal est un composant majeur. Dans la BPCO, le microbiome intestinal est susceptible d'être perturbé, contribuant à une inflammation chronique.
Le régime alimentaire est un facteur facilement ajustable et le régime alimentaire des patients atteints de MPOC est souvent déficient en nutriments tels que les fibres.
Le métabolisme des fibres alimentaires par les microbes intestinaux produit des acides gras anti-inflammatoires à chaîne courte (AGCC), qui peuvent protéger contre l'inflammation pulmonaire.
En abordant le «déficit en fibres» dans l'alimentation des patients atteints de MPOC, cette intervention alimentaire ciblée peut réduire l'inflammation, soit au niveau systémique ou dans les voies respiratoires, et ajouter de la valeur au changement de paradigme dans un régime plus prévenant, qui comprend Consommation fréquente de légumes, de fruits, d'huile de cuisson / d'assaisonnement, de céréales, de légumineuses, de grains entiers, de riz / pâtes, de poisson, de produits laitiers faibles en gras, de volaille et d'eau - tous considérés comme «diététiques». (25)
Des recherches récentes ont révélé une relation inverse entre les habitudes alimentaires et le risque de développer une BPCO. L'intestin contient 99% de la masse bactérienne commensale du microbiome humain, ce qui implique principalement la colonisation de l'intestin grêle.
Ces bactéries produisent des métabolites et des liaisons, qui aident directement à la digestion tout en régulant indirectement le système immunitaire et l'inflammation. L'absorption de ces produits bactériens dans le système circulatoire induit des effets systémiques sur l'hôte par le microbiome intestinal.
Conseils nutritionnels pour réduire les lésions pulmonaires liées au tabagisme
Chez les fumeurs, les interventions diététiques préventives sont plus susceptibles d'atténuer les effets de la cigarette sur la santé pulmonaire.
Les fruits (comme les pommes et les bananes), les légumes (comme les tomates), les tisanes, le poisson, les fruits de mer et le vin blanc ont tous démontré le potentiel de maintien de la fonction pulmonaire dans la population générale ou les groupes à risque.
Une alimentation saine et judicieuse, riche en légumes, fruits, poisson et grains entiers, est associée à une meilleure fonction pulmonaire, en particulier chez les hommes qui fument. Ainsi, en plus d'éviter Fumer Une alimentation saine peut maintenir Fonction pulmonaire chez les fumeurs.
Recommandations diététiques pour les patientes respiratoires pendant la grossesse
Les antioxydants alimentaires peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé respiratoire. Les antioxydants peuvent également être importants dans l'asthme pendant la grossesse, car si le stress oxydatif augmente habituellement pendant une grossesse normale, il est augmenté chez les femmes asthmatiques.
Les caroténoïdes sont bien connus pour leurs propriétés antioxydantes. L'α-tocophérol est une forme de vitamine E, qui aide à maintenir l'intégrité des acides gras membranaires en inhibant la peroxydation lipidique.
L'apport maternel en vitamine E, vitamine D, lait, fromage et calcium pendant la grossesse est également associé négativement à une respiration sifflante dans la petite enfance.
Les faibles niveaux de vitamine D chez les enfants sont nocifs pour leurs poumons
La carence en vitamines est un contributeur majeur aux maladies respiratoires chez les enfants. Chez les enfants, une diminution de la vitamine D circulante était associée à une diminution de la fonction pulmonaire, à une utilisation accrue de corticostéroïdes et à des exacerbations plus fréquentes.
De plus, chez les enfants souffrant d'asthme résistant aux stéroïdes, une diminution du taux de vitamine D était associée à une augmentation de l'épaisseur de l'ASM.
D'autres études observationnelles indiquent que de faibles taux de vitamine D sont associés à une exacerbation de l'asthme chez les enfants. Plusieurs études observationnelles soutiennent le rôle de la vitamine D dans la protection contre les maladies respiratoires chez les enfants.
Un dernier mot
L'apport alimentaire semble être important à la fois dans le développement et la gestion des maladies respiratoires. Les antioxydants sont associés à des effets positifs sur l'inflammation, les résultats cliniques et la prévention des maladies respiratoires.
Une approche globale des compléments nutritionnels - par exemple, augmenter l'apport en fruits et légumes - a l'avantage d'augmenter l'apport de plusieurs nutriments, y compris la vitamine C, la vitamine E, les caroténoïdes et les flavonoïdes, et montre des résultats prometteurs dans les maladies respiratoires en termes de réduction du risque de développer une maladie pulmonaire obstructive. Chronique et exacerbation de l'asthme.
La prise de vitamines (par exemple, A, C, D, E, B12), les caroténoïdes, les flavonoïdes, la curcumine, le resvératrol, le magnésium et les acides gras oméga-3 montrent tous des effets protecteurs contre la perte de la fonction pulmonaire, certains principalement en améliorant la moyenne Fonction pulmonaire et quelques autres en réduisant le taux de déclin. Les interventions nutritionnelles tôt dans la vie peuvent aider à maintenir la fonction pulmonaire tout au long de la vie.